Les personnes qui ont rédigé les textes sur le harcèlement moral en particulier et le bien être au travail en général ont peut être agit en pensant à la protection de la personne harcelée sur son lieu de travail mais ….

… malheureusement, dans la pratique, les objectifs de la loi sont loin d’être atteints, dans de nombreux cas il y a même des effets pervers.

Le harcèlement moral reconnu

La reconnaissance de l’existence du harcèlement moral et sa pénalisation a été un grand pas en avant mais les mécanismes mis en place ont débouché sur un marché de la détresse humaine.

Une aubaine pour les psy et SEPP

Des SEPP (service externe de prévention et protection) ont été créés sous forme d’ASBL et ont débouchés sur la création d’emplois de conseillers en préventions, de cadres et d’administrateurs, probablement bien rémunérés en jetons de présence. Les conseillers en prévention sont tout puissants quant à leurs pratiques, leur façon de maltraiter des victimes ou encore de ne pas respecter  les textes sur le bien être.

Les employeurs ont l’obligation de s’affilier à un SEPP et de payer celui-ci pour ses services. Comment voulez-vous qu’un SEPP prennent des décisions défavorables à ses clients ?

Relisez : Les conseillers en prévention et le SEPP ? Une mascarade ?

Exemples :

  • Il nous a été donné de voir un rapport d’un conseiller qui ne motive pas sa décision sans que cela n’émeuve le SPF emploi.
  • Un autre conseiller en prévention a, sans raison, arrêté de gérer le dossier d’un travailleur souhaitant entamer une conciliation. La hiérarchie de ce conseiller ayant été avertie n’a rien fait. Le travailleur n’a pas la mise en place de la conciliation à laquelle il a droit.
  • Les délais non respectés sont légions…
  • etc etc….

 

En attendant, ces conseillers qui sont bien souvent l’ultime espoir des personnes en détresse ont vu leurs emplois proliférer. Eux ne risquent pas le chômage, comme les personnes harcelées qui subissent du chantage à l’emploi