Le harcèlement moral au travail est souvent la conséquence de relations de travail complexes. Nous avons vu que les conseillers en prévention ne concluent que très rarement au harcèlement moral même lorsqu’il parait évident.

Des personnes ont un rôle important dans ce contexte, ce sont les témoins du harcèlement. Différents types de réaction sont envisageables :

1-. La crainte d’être à son tour victime de harcèlement

Quand vous voyez des collègues qui se font humilier, maltraiter et sont victimes de tous les actes abjects auxquels peuvent avoir recours les harceleurs, les sentiments sont variés. Parmi ceux-ci il s’en trouve un qui est la crainte. Personne n’a envie de se retrouver dans une situation de harcèlement moral au travail. Le réflexe est de se protéger et de vouloir rester à l’extérieur du « conflit » (les «  » se justifie parce que ce n’est pas un conflit mais des agressions répétées !!).

Amener ces personnes à témoigner va être donc très compliquer. D’une part, c’est difficile de demander cet effort à ses collègues et d’autre part, ils n’auront peut-être ni l’envie ni la force de témoigner.

2-. Les amis des harceleurs

Les harceleurs sont souvent des personnes qui parviennent à s’attirer des sympathies. Parfois ces sympathies sont obtenues via des avantages peu reluisant, comme nous l’avons vu dans l’article : Si le harcèlement n’était là que pour cacher des malversations ?

Partager avec d’autres le résultats de malversations, c’est s’assurer de leur fidélité et complicité quand cela tourne mal lors d’une procédure en harcèlement. Même si ces personnes ne participent pas directement aux faits de harcèlement, en étant complices de méfaits du ou des harceleurs, elles sont complices indirectes du harcèlement moral au travail.

Grâce à leurs sympathies naturelles et grâce à ces complices, les harceleurs s’assurent d’avoir des témoins bienveillant à leur égard en cas de besoin.

Conclusion

Là ou la personne harcelée a d’énormes difficultés pour trouver des témoignages, le harceleurs en récolte facilement.

Dès que le harcelé va essayer de faire valoir ses droits, on va alors très vite passer d’une situation où il est victime à une situation où il est coupable de ce qui lui arrive. A vomir !!!

Devant ces mécanismes simples, que font les administrations et le pouvoir politique ? Ils font semblant de prendre des mesures mais dès que l’il est question de situations précises… C’est marche arrière toute et le harcèlement continue.