Le harcèlement moral peut être une perversion due à une déviance quand vous avez affaire à des pervers narcissiques. Il se peut aussi que le ou les harceleurs aient des raisons très concrètes de mettre en place un processus de harcèlement.

1-. Couvrir des faits illégaux ou détournements

Dans divers exemples, les auteurs de faits de harcèlement détournaient aussi de l’argent ou procédaient par copinage. Cette situation peut, par exemple, se présenter dans la fonction publique pour favoriser le recrutement en dehors des règles légales ou faire gagner des marchés à des entreprises choisies au préalable.

2-. Situation du harcelé

Quand vous êtes harcelé, vous êtes victime de stress expérimental comme nous l’avons décrit dans l’article : Le mécanisme physiologique du harcèlement moral. Dans cette situation la personne victime devient totalement inhibée par rapport à son agresseur. Si ce dernier veut perpétrer des actes illicites, il en a alors tout le loisir.
La victime ne sera même pas suspicieuse à l’égard du harceleur tant son état physiologique ne lui permettra pas.

3-. Sortir du harcèlement

La question qui revient sans cesse est comment se sortir d’une situation de harcèlement. Nous avons déjà vu que compter sur l’aide des prétendus conseillers en prévention n’est pas souvent porteur.

Très souvent, la personne harcelée  ne voit d’autre issue que de quitter son emploi, soit parce qu’elle a pu en trouver un autre, soit parce que sa santé la contraint de ne plus travailler.

La piste évoquée dans cet article est d’essayer de confondre le harceleur, non pas pour des faits de harcèlement mais bien pour d’autres actes illicites.

Pensez à une chose : Al Capone a été condamné pour fraude fiscale ! Donc si vous avez des preuves que votre harceleur a transgressé des textes, cela peut être une issue favorable à votre situation de harcèlement subi.

4-. Article 29 du code d’instruction criminelle

Si vous travaillez dans la fonction publique, vous êtes tenu de signaler au Procureur du Roi tout acte illicite. L’article 29 du code d’instruction criminelle est sans équivoque :

D’après l’article 29 du Code d’instruction criminelle, tout fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, a connaissance d’un crime ou d’un délit (notamment de corruption), doit en informer sur le champ le procureur du Roi, et lui transmettre tous les renseignements, procès-verbaux et actes en rapport avec ce crime ou ce délit.

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